Mains dans les poches et expression encore nuageuse, Sundance ne sait trop qui maudire. La température ? A cette heure-ci, c'est normal. Son réveil ? Il était réveillé avant. (merci Morphée) Cette idée que quitte à être dans une ville portuaire, autant acheter du poisson ? Oui, très clairement. Ca lui semble être un choix de coupable parfaitement logique.
A ses pieds, Lavee n'a pas l'air d'avoir été frappé par les mêmes regrets. Il trottine le nez en l'air, laissant les rayons matinaux réchauffer son pelage. Sundance se demande parfois si sa bête et lui habitaient bien au même endroit, avant de déménager ici. N'a-t-il donc jamais froid ? (comment s'habitue-t-il si vite ?) Peut être est-il trop heureux de promener son humain pour s'en rendre compte..
les éclats de voix lui parviennent les cris des mouettes l'odeur du sel
« Va pas sauter sur les étalages. » grommelle-t-il au félin
(félin qui ne l'écoutera pas) (les miracles, c'est dans la bible)
Sundance a l'habitude de parler à Lavee dans sa langue natale, mais peut-être devrait-il la perdre. On le regarde déjà assez bizarrement dans ce bled.. A l'approche de la criée, il tâche de garder ça en tête. Même en voyant son chat trottiner le premier, tout content des odeurs de poisson. Ou en l'entendant miauler au premier étalage. Insistant. Qui croit-il attendrir ? La moquerie est au bord de ses lèvres, cinglante et agacée, mais il se contente de presser le pas en direction du démon à moustaches.
« Bonjour, excusez-le, les odeurs de poisson le rendent dingue. » s'excuse-t-il en éloignant Lavee du bout du pied
Pourquoi emmener son chat au port, dans ce cas, doit-on se demander. Comme s'il avait le choix ! D'autant que malgré les airs qu'il se donne, Sundance n'est pas un grand fan de la solitude. Trois mois ne lui ont pas suffi pour considérer Whitehaven autrement que 'remplie d'inconnus'. Son animal de compagnie ne lui offre peut être pas une compagnie très intelligente, mais c'est déjà mieux que rien.
Leur duo s'éloigne du premier stand tandis que Sundance porte un regard mi-curieux mi-confus sur le reste de la criée. Il n'a.. pas l'habitude. C'est bruyant. Animé. Plein d'odeurs de poisson frais qu'il n'a pas vraiment l'habitude de cuisiner.
mais il faut un début à tout alors il achète deux poissons
L'odeur est.. l'odeur. Au moins a-t-elle l'avantage de désormais garder Lavee près de lui, miaulant pour espérer attirer son attention, se frottant contre ses chevilles alors qu'il essaye de marcher. Sundance lève les yeux au ciel. Une.. mauvaise décision. Très mauvaise. Un instant d'inattention lui suffit pour trébucher contre le dos de Lavee. Si la bête ne craint rien, son maître perd l'équilibre, basculant vers l'avant et se cramponnant à la première surface venue pour ne pas s'étaler sur le sol du port.
première surface ? première personne, oui
« Ah ! » s'exclame-t-il, reculant nerveusement
pour tituber à nouveau bien joué
N'ayant le temps ni de s'excuser, ni de foudroyer le chat du regard, Sundance s'accroche de nouveau à la personne. Qui.. eh bien il espère, qu'iel a plus d'équilibre que lui. Et qu'iel ne le prendra pas mal, accessoirement. Il est bien trop tôt pour palabrer.
« Putain. peste-t-il à demi-voix, Désolé. J'ai trébuché. Vous- tout va bien ? » demande-t-il, relevant la tête
Dimanche matin. Chez les Peterson, on s’active de bonne heure. Peu importe la saison. Certains jours comptent juste plus que d’autres. Ce jour-là, deux choix s’offrent à Leslie : l’église dans quelques heures ou la maison familiale. Alors quitte à fuir l’un et l’autre, il a proposé de faire les courses à la place de sa mère. Son père n’a bien sûr pas manqué de commenter. De lui rappeler qu’il devrait se trouver une épouse. Comme si la femme de sa vie se cache dans une huître, et qu’il n’a qu’à faire un effort, qu’à toutes les ouvrir jusqu’à dénicher la bonne.
Qu’on est pas obligés de se marier par amour, de toute façon.
Doudoune sur le dos, panier dans une main et liste de courses de l’autre, Leslie n’écoute que d’une oreille distraite. Ça passera au paternel. Ça se résume à un cycle avec ses hauts et ses bas. Alors, pour toutes paroles, il lance à sa mère :
— A toute à l’heure ! Je commencerai à vider le poisson à mon retour !
Son regard glisse sur Pearl assise dans l’entrée. Sa laisse dans la gueule. Le marché ou la criée sont synonymes de liberté surveillée. Mais Leslie secoue la tête. Plus tard. Ou peut-être que ses neveux et nièces s’en occuperaient. Son frère refuse encore catégoriquement d’adopter un chien, et ses enfants reportent leur affection sur sa chienne.
Malgré tout, son ventre se noue dès qu’il sort seul. Lorsqu’il n’est pas au travail, Pearl et lui sont toujours tous les deux.
Une présence familière, amie, à ses côtés, dans une ville où il a grandi.
Et l’arrivée à la criée lui renvoie ce détail à la figure. Y a toujours quelqu’un pour prendre des nouvelles de ses parents. Y a toujours quelqu’un pour commenter les fréquentations de sa sœur. Y a toujours quelqu’un qui lui parle de ses frasques d’il y a 30 ans au présent.
Son corps a vieilli. Mais parfois, son existence s’est figée à un instant qu’il préfère oublier.
Une fois libre, il parcourt à nouveau la liste des yeux. Quelques hochements de tête lui échappent alors qu’il déchiffre l’écriture fine de sa mère. Liste mémorisée. Parcours tracé dans son esprit. Ça ne devrait lui prendre qu’une petite heure - discussions non-comprises -, dans le meilleur des cas.
Il se met en marche, les yeux balayant les étals à la recherche des poissons demandés.
Jusqu’à ce qu’un choc l’arrête. Et qu’il reste comme deux ronds de flanc, les bras ballants. Une petite minute passe avant que des mots s’échappent de sa bouche.
— Ça va, mais et vous ? Vertige ? Vous devriez peut-être vous asseoir…
Et Leslie regarde autour d’eux à la recherche d’un endroit où l’inconnu pourrait s’asseoir. Ne remarquant pas sur le coup un certain détail.
★ VERA
Sundance Quince
Date d'inscription : 11/01/2020 Messages : 34
Date d'inscription : 11/01/2020Messages : 34
Sujet: Re: embrace for impact Lun 9 Mar - 20:57
embrace for impact
gee thx Lavee
il met un temps à réagir l'a-t-il cassé ?
Sundance grimace à ce développent, tâchant d'ignorer les regards curieux. Ou amusés. Oui, il est un clown d'exception, inutile de le lui faire remarquer ! Regagnant son équilibre avec une pointe d'indignation, il laisse passer des secondes. Hésite à lui tapoter l'épaule. Ne remarque pas que dans sa surprise, le sac lui a échappé des mains. (Lavee remarque, en revanche) Son visage s'éclaire lorsque vient une réponse: il est entier. Même pas agacé.
(sa tête l'en remercie en silence) (elle bourdonne assez toute seule, le matin)
« Ah, vous en faites pas, il est juste.. tôt ? d'après ses standards, en tout cas, C'est ce chat qui me donne le vertige. » plaisante-t-il, baissant les yeux sur l'animal
Qui a déjà disparu, museau et oreilles, dans le sac de courses ! Sans doute est-il occupé à détacher le papier d'un des poissons. Un 'brigand !' accusateur échappe à Sundance alors qu'il s'accroupit pour écarter le chat de ce qui l'intéresse. Miaulements ou pas. Oui, il a deux poissons et il ne va clairement pas manger les deux de suite. Non, ça ne veut certainement pas dire qu'il peut se servir ! Sundance a besoin des deux poissons.
un pour les erreurs un qui.. sera déjà mieux ? (il espère n'en rater aucun, mais bon)
Il se redresse sans perdre un moment, soulagé de constater que son chat n'a pas eu le temps de faire trop de dégâts. L'ennui est qu'il a trouvé un nouveau jeu. Une nouvelle victime. L'odeur d'une autre bestiole s'attache à lui, attisant la curiosité de Lavee. Il quémande à présent son attention, s'appuyant contre ses jambes comme s'il voulait le faire tomber et sans doute très prêt à grimper sur son épaule. C'est plus haut que Sundance, certes, mais ça se joue ! Les défis ne font que pimenter sa vie !
« Il préfère toujours les inconnus à moi, on dirait. Peut-être qu'il se calmerait si j'avais votre nom. » fait-il, amusé
puis dépité ça sonnait idiot
Maintenant, il est certain qu'une ou deux heures de sommeil en plus lui feraient le plus grand bien. (ou toute la journée. Sundance ne dit pas non à toute la journée) S'il recule distinctement, son désarroi est moins visible. Un bref froncement de sourcils. Puis sa tête n'est pas au top. (elle tourne un peu) La question des vertiges lui revient, un peu plus sérieuse. Il a tendance à sauter le petit déjeuner en plus du dîner, mais ça ne lui cause généralement pas ce genre de problèmes. Pas.. trop ? Qu'importe.
« Sundance, pour ma part, promis je tente pas toujours de marcher sur les gens. » tente-t-il de rattraper
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